Bien que les phénomènes apparaissent très divers,

la nature de cette diversité est non duelle

et de toutes choses individuelles,

aucune ne peut se ramener à un concept fini.



En évitant le piège de dire: "C'est comme ceci"

ou "c'est comme cela",

il apparaît clairement que toutes formes manifestées

sont des aspects de l'infini sans forme et,

étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.



Voyant que toutes choses sont parfaites en soi depuis l'origine,

on abandonne la maladie de s'efforcer sans cesse vers un but

et, demeurant simplement dans l'état naturel non modifié,

la présence de la contemplation non duelle s'élève spontanément.



Les Six Vers de Vajra, enseignement dzogchen